Cette randonnée qui mène au refuge de la Femma, situé dans le vallon de la Rocheure au coeur du Parc National de la Vanoise en Savoie, je l'avais déjà faite avec Philippe en août 1994, et depuis ce temps-là je l'ai toujours appelée la randonnée des marmottes...
Car c'est incroyable le nombre de marmottes que l'on peut y voir !
Si elles abondent au refuge, on en trouve aussi en nombre sur une bonne partie du sentier... A tel point que, lorsque nous y sommes retournés en ce début août 2008 avec notre fille de 9 ans et notre fils hémiplégique, alors âgé de 13 ans, nous n'avons pas réussi à aller jusqu'au bout tellement nous avons passé de temps à les observer en chemin !
Il faut dire aussi que, si elle n'a rien de difficile, cette randonnée est longue pour qui veut faire l'aller et le retour dans la même journée ! Avec des enfants, c'est même difficilement envisageable... La solution dans ce cas consiste à passer une nuit au refuge, afin de faire le retour le lendemain. Solution idéale d'ailleurs pour quiconque veut en profiter pleinement.
Dans un cadre magnifique offrant constamment des vues dégagées sur les montagnes environnantes, voilà donc une superbe randonnée au paradis des marmottes !
Et dans tous les cas, même si comme nous vous n'allez pas jusqu'au bout, je peux vous assurer que vous en prendrez plein la vue !
Avis aux amateurs !
Non loin du départ, sur le chemin du refuge de la Femma, le Plan du Lac...
Les sentinelles du sentier...
Difficulté : Facile, mais très long
(= sans difficulté technique particulière)
Départ : Parking de Bellecombe (2 307 m)
Arrivée : Refuge de la Femma (2 352 m)
Distance : 22 km A/R
Dénivelé total cumulé: 400 m
Temps de marche : 6 h A/R
(Temps de marche donné à titre indicatif, sans les pauses)
Accès : Depuis Termignon, prendre la route de Bellecombe (D 126). La suivre pendant environ quinze kilomètres jusqu'au parking de Bellecombe, où ensuite la route est interdite à la circulation touristique.
Descriptif : Du parking prendre le sentier du refuge de la Femma (panneaux de bois), qui mène tout d'abord au Plan du Lac en une trentaine de minutes environ. Laisser le sentier qui conduit au refuge du Plan du Lac et emprunter le sentier balcon sur la droite. Au bout d'un moment le sentier descend et, près de la chapelle St Jacques, rejoint une piste pastorale que l'on suit jusqu'au chalet de la Rocheure. La piste se transforme alors en sentier jusqu'au refuge de la Femma. Retour par le même itinéraire.
Détail du parcours du refuge de la Femma - ©2016 www.openrunner.com
Ci-dessus : un marmotton
Localisation du refuge de la Femma - ©2016 www.openrunner.com
INFOS PRATIQUES : - Cette randonnée se fait dans le parc national de la Vanoise : les chiens y sont interdits, même tenus en laisse. - Vous trouverez toutes les infos sur le refuge de la Femma sur la page du site officiel ici. - En juillet et août, il est possible de diminuer la randonnée en prenant une navette routière depuis le parking de Bellecombe, jusqu'à Plume fine, d'où le refuge de la Femma n'est plus qu'à 1h30 à pied (aller). - Pour retrouver mes autres idées de randonnées dans les Alpes c'est par ici, et mes idées touristiques c'est par là. |
Moi j'adore observer les marmottes ! Elles me fascinent... Et vous ?
PRECISIONS UTILES : ♦ Suite à plusieurs remarques de lecteurs par rapport au handicap de notre fils Jérémie, je pense qu'il est utile de préciser qu'il y a différents degrés d'hémiplégie, et que le fait que notre fils réussisse à faire de la randonnée avec nous ne veut pas dire pour autant que toutes les personnes hémiplégiques ou en situation de handicap réussiraient... C'est bien sûr du cas par cas, et vous seuls pouvez juger des capacités et possibilités de vos enfants ou de vos proches concernés. Si je mentionne que Jérémie est hémiplégique, c'est pour montrer qu'il est parfois possible de faire des choses inattendues malgré certaines circonstances, et pour rassurer et encourager les personnes valides qui doutent de leurs capacités... Ce que Jérémie a réussi à faire, de nombreuses personnes peuvent le faire aussi... Pour en savoir plus sur notre façon de randonner avec notre fils, je vous invite à lire mon article "Rando et handicap" (agrémenté de nombreuses photos). Vous pouvez aussi consulter mon blog "Hémiplégie et blablabla..." qui retrace l'histoire de Jérémie... ♦ Concernant les difficultés des randonnées, le classement "facile", "moyen" ou "difficile" est donné à titre indicatif, et correspond généralement à la difficulté indiquée dans les topo-guides ou sur les sites internets officiels d'où sont tirées les randonnées. Selon qu'il est débutant, occasionnel ou habitué à la marche, un randonneur n'aura cependant pas la même notion de la difficulté. De même, une randonnée dite "facile" à la montagne n'est pas comme une randonnée dite "facile" dans d'autres régions. Il ne faut jamais sous-estimer une randonnée, même facile, et tout particulièrement en montagne. Facile ne veut pas dire qu'on ne va pas avoir besoin de fournir d'efforts... Facile ne veut pas dire que ça ne va pas grimper (et plus le dénivelé est important, plus il va falloir grimper longtemps, avec des pentes plus ou moins ardues)... Facile ne veut pas dire que le sentier ne va pas être escarpé... Facile ne veut pas dire qu'on peut partir sans sac-à-dos, avec juste une bouteille à la main et en chaussures de plage... Facile ne veut pas dire qu'on peut se permettre d'être négligent et qu'on ne doit pas regarder la météo avant de partir... Un minimum d'équipement s'impose pour toute randonnée, quelle que soit sa difficulté, car même un sentier facile peut-être caillouteux et devenir glissant en cas de pluie... Pour éviter toute mauvaise surprise, et partir correctement équipé et dans de bonnes conditions, que ce soit à la montagne ou ailleurs, je vous conseille de lire mon article "Mode d'emploi pour une randonnée en montagne réussie". ♦ Les informations données concernant le temps de marche correspondent au temps de marche d'un randonneur moyen, sans les pauses. Le temps de marche ne sera donc pas le même selon le niveau de chaque randonneur... Il ne faut pas hésiter à doubler ou tripler le temps de marche, tout spécialement avec des enfants, afin de prévoir de nombreuses pauses et profiter au mieux de la randonnée. ♦ Certaines randonnées ou visites touristiques ont été faites il y a longtemps, aussi les renseignements les concernant peuvent être erronés : changement de parking de départ, tracés modifiés, sentiers ou sites fermés temporairement ou définitivement... Il convient donc de toujours vérifier les informations fournies avant de partir en randonnée ou avant de visiter un site touristique. |
Nous ne sommes pourtant pas du genre à ne pas aller jusqu'au bout des randos, car ça laisse toujours un goût d'inachevé, mais là avec toutes les marmottes, et les magnifiques paysages que l'on a constamment sous les yeux, même sans aller au bout, on est ravis quand même !
J'aime beaucoup cette région qu'est la Maurienne, et même si nous y sommes déjà allés plusieurs fois, j'ai encore envie d'y retourner ! Pour refaire les randos qu'on a aimées, et en découvrir de nouvelles... Car c'est bien connu : "La montagne, ça vous gagne"
Tout d'abord je n'ai pas reçu la newsletter de cet article, pas même dans mes spams. Bizarre quand même!
Cette randonnée m'a l'air superbe. C'est la montagne comme je l'aime, la montagne d'alpage. Etonnant que les marmottes ne fuient pas devant vous! Cet été j'en ai vu au col de la Bonnette, je ne sais pas si c'était du à la présence des chiens, mais je n'ai entendu que leurs sifflements d'alerte puis plus rien! Tes photos sont superbes! Merci pour ce partage très complet (photos, indications et infos pratiques).
Bises et bonne journée.
PS: as-tu reçu mon mail?
Pour la newsletter, c'est normal que tu n'aies rien reçu, car j'en envoie une seulement tous les 2 articles Du coup tu la recevras seulement au moment de la publication du prochain article...
Oui cette rando est sublime, car on est constamment dans les alpages. Là-bas c'est un coin où les marmottes sont habituées au passage des humains, et je ne sais pas pourquoi ça ne les effraie pas plus que ça. Il y d'autres endroits comme ça où on peut en voir facilement, et d'autres coins où par contre elles sont plus farouches. Bizarre... Si tu as du mal à en voir c'est sans doute parce que tu randonnes avec des chiens. Les marmottes elles doivent pas trop aimer... En tout cas pour cette rando les chiens sont interdits car on est au coeur du parc de la Vanoise...
Belle fin de journée à toi et bon week-end. Bisous
P.S. : Oui j'ai bien reçu ton mail, et d'ailleurs je t'ai répondu. Un grand grand merci encore...
Oui côtoyer les marmottes c'est vraiment génial ! Et là, c'est LA rando pour ça ! Je me souviens tout particulièremen t de notre pique-nique le midi : on était tranquillement installés dans l'herbe avec nos sandwichs, et les marmottes étaient un peu partout autour de nous, à distance certes, mais bien là quand même ! C'était extraordinaire !
Bises à toi Marie-Thé, et belle semaine à venir.
Oui qu'elles sont mignonnes ces marmottes, et qu'elle est belle cette montagne ! Tout ce que j'aime...
Si les marmottes s'approchent des pique-niqueurs et de leurs sacs, n'est-ce pas parce qu'elles ont souvenir d'avoir été nourries par ceux-ci ? Je crois que cette proximité, même jusqu'à la caresse furtive, est "la spécialité" entretenue de certains alpages du Queyras, de Suisse... Nourrir la faune sauvage est théoriquement interdit dans le Parc de la Vanoise, mais la protection a aussi pour effet bénéfique de permettre d'observer de plus près des animaux moins craintifs. "Absent" de la montagne l'été entre 1985 et 2000, j'ai été frappé de ces rapprochements.
Ce ne sont pas des gardiens du Parc, des scientifiques ou des étudiants aux fins d'études qui nourrissent les Marmottes, mais des imprudents, inconscients pour la proximité et éventuellement des caresses. Il est possible que cette pratique soit entretenue, car il est probable qu'une telle réputation attire le public..., entretenue mais certainement pas par des agents assermentés, et pas dans un parc.
Je constate à chaque balade ou presque, les effets et le bien fondé de la politique de protection. Revenu en montagne en 2000 après près de 15 années d'absence, j'ai eu la stupéfaction de traverser sans les déranger une famille de Chamois broutant à 20 m du sentier escarpé conduisant au refuge du Prariond (depuis Pont St Charles après Val d'Isère). L'année suivante, prolongeant cette balade en montant au Col de la Galise et au Grand Cocor, c'est une harde d'une vingtaine de Bouquetins que mon fils et moi avons traversé...
Outre les risques de maladies avec une alimentation inappropriée, nourrir la faune sauvage serait créer une dépendance néfaste à l'autonomie de survie.
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