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L'Usclade et le Puy Griou

Dans le guide Chamina "Volcan Cantalien", dont elle est tirée, cette randonnée est juste intitulée "L'Usclade". Un titre peu révélateur à mon sens pour qui ne sait pas que l'Usclade est un Puy culminant à 1 498 mètres d'altitude.

Un titre qui ne laisse pas non plus deviner que le Puy Griou fait partie du circuit... Avec sa silhouette qui ne passe pas inaperçue dans le paysage, c'est pourtant un sommet emblématique du Cantal ! 

Là-haut, à 1 690 mètres d'altitude, le panorama qui s'ouvre à 360° offre une vue imprenable et absolument grandiose sur les vallées de la Jordanne et de la Cère.

Mais le gravir est une toute autre histoire... En effet, ainsi qu'un panneau nous en informe à son pied, son ascension est technique et déconseillée aux personnes sujettes au vertige : le Puy Griou est un cône de phonolite (une pierre qui "sonne" quand on tape dessus, pour la découpe de plaques de lauze par exemple...) et son ascension se fait sur un pierrier, avec une pente plus raide à la fin nécessitant l'aide des mains. 

J'avoue que j'ai bien failli renoncer, mais dans certaines circonstances faire demi-tour est parfois aussi compliqué que de continuer...

Bref, la mise en garde est vraiment justifiée : même si ce sommet est très prisé, son ascension est difficile et vertigineuse, et il faut vraiment bien réfléchir avant de l'entreprendre ! 

usclade puy griou17

Le lac de Souliers depuis la Casse Déserte

Niché à 2 492 mètres d'altitude dans les alpages du massif du Queyras, dans les Hautes-Alpes, le lac de Souliers fait l'objet d'une randonnée facile, accessible au plus grand nombre.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si on la retrouve dans le topo-guide "Dans le Queyras et le Guillestrois" de Arielle et Jean-Marc Roux, un des livres de la collection Le p'tit Crapahut des éditions Glénat, regroupant des balades en familles.

Sans difficulté et de faible dénivelé, c'est effectivement la randonnée familiale par excellence, idéale également pour les débutants, ou ceux qui veulent profiter d'une journée repos entre deux grandes randos...

Autant dire que ce petit lac rond, surnommé l'oeil du Queyras, est très prisé et donc pris d'assaut en pleine saison estivale ! Du moins quand il fait beau... Ce qui n'était pas le cas pour nous en ce jour d'août 2015 où nous étions avec notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans.

Après une randonnée sous la grisaille, la pluie s'est invitée peu de temps après notre arrivée au lac, nous obligeant à repartir plus tôt que prévu, sous d'épais nuages tout d'abord, puis à sortir le poncho ensuite... Nous n'avons pas pu profiter des joies d'un pique-nique sur les berges du lac... Dommage !

Avant ou après la randonnée, ne quittez pas le coin sans aller découvrir la Casse Déserte et son décor lunaire absolument fabuleux ! Tout près, le mythique col d'Izoard vous attend...

Voilà donc une randonnée à faire sans hésitation pour les familles, mais de bonne heure le matin en été pour éviter l'affluence. L'idéal étant de pouvoir en profiter hors-saison...

Quant à nous, il nous reste à redécouvrir le lac de Souliers sous le soleil !

lac de souliersCi-dessus : le sentier en sous-bois...

Le Plomb du Cantal

Culminant à 1 855 mètres d'altitude au coeur des volcans d'Auvergne, le Plomb du Cantal est le plus haut sommet du Cantal, et le deuxième plus haut du Massif central, juste derrière le puy de Sancy (1 885 m).

Un téléphérique permet d'avaler sans effort les 500 mètres de dénivelé depuis la station du Lioran, en déposant ses passagers à seulement 20 minutes de marche du sommet.

Pour une approche différente, et pour mieux s'imprégner des paysages, l'idéal consiste cependant à faire la randonnée proposée dans le guide Chamina, "Volcan Cantalien", au départ du col de Prat de Bouc (1 392 m).

Un sentier permet de s'élever en douceur vers le sommet du Plomb du Cantal, d'où la vue s'ouvre à 360° sur le massif cantalien, les monts du Sancy, les plateaux de l'Aubrac et de la Margeride.

Du moins quand il fait beau... Ce qui n'était malheureusement pas le cas pour nous en ce dernier jour de juillet 2016 où nous étions avec notre fille de 17 ans.

Un épais brouillard, et même quelques gouttes, nous ont privés du panorama ! Seul un périmètre restreint dans les environs du col de Prat de Bouc était épargné, ce qui nous a au moins permis de profiter des magnifiques paysages d'estives.

Pour le reste, il nous faudra y retourner...

Malgré le brouillard, mon impression toutefois est que la première partie de la boucle est beaucoup plus agréable à mon goût que la seconde partie, où une large piste remplace le sentier...

A vérifier sous le soleil !

 

plomb du cantalCi-dessus : au col de Prat de Bouc...

Le tour de l'île d'Arz

Avec une longueur de 5 kilomètres et une largeur de 3 kilomètres, l'île d'Arz est la deuxième plus grande île du Golfe du Morbihan, après l'île aux Moines.

Ici, quelque soit l'endroit où on se trouve sur l'île, on est jamais à plus de 400 mètres de la mer !

Facilement accessible en bateau depuis Vannes ou Séné, celle que l'on surnomme l'île des Capitaines est semble-t-il moins fréquentée que son illustre voisine (peut-être parce qu'il faut déjà parcourir plus de 2 kilomètres pour accéder au bourg depuis le débarcadère ?), ce qui lui confère une certaine authenticité et une tranquillité d'autant plus appréciables...

Si les plaisanciers, les amateurs de voile et de planche, ainsi que les cyclotouristes s'en donnent ici à coeur joie, faire le tour de l'île à pied en longeant la côte reste le meilleur moyen d'en découvrir les multiples facettes.

Champs et pâturages, criques abritées et plages de sable fin, moulin à marée de Berno, marais et vasières, pointes découpées : rien ne manque pour agrémenter les 15 kilomètres le long du littoral, sans dénivelé ni difficulté hormis la longueur du parcours.

Un très beau sentier à parcourir sur une île qui ne manque pas de charme, encore sauvage et préservée...

Pour nous avec Philippe, c'était par une belle journée ensoleillé de fin août 2016.

 ile arzCi-dessus : vue depuis l'embarcadère de la cale de Barrarac'h

Le lac Autier

Niché dans le Parc National du Mercantour à 2 275 mètres d'altitude sur un petit plateau herbeux, le lac Autier (2 275 m) constitue à lui seul un excellent but de randonnée, même si les topo-guides le proposent souvent en boucle avec le lac Niré (2 353 m) et le lac de la Fous (2 190 m).

Les berges accueillantes de ce lac alangui au pied des parois rocheuses du Grand Capelet invitent en effet à la détente, et la randonnée qui y mène s'effectue dans des paysages de toute beauté !

La première partie du parcours s'effectue dans le magnifique vallon de la Gordolasque, une des portes d'entrée du Parc National du Mercantour et de la célèbre vallée des Merveilles... Le sentier s'élève tout doucement le long du torrent qui se faufile dans un cadre majestueux. On marche ici sur les traces de Belle et Sébastien, ainsi qu'en témoigne une cabane de berger adossée à un énorme rocher, car en 1964 cette admirable vallée a en effet servi de décor au tournage de la série écrite et réalisée par Cécile Aubry...

On quitte ensuite le vallon de la Gordolasque pour s'engager dans celui de l'Autier, et c'est là que ça se corse, l'ascension se faisant alors plus ardue et le sentier plus escarpé.

A partir d'ici c'est aussi le domaine des chamois, présents jusqu'au lac, ainsi que nous avons eu le bonheur de le constater en ce mois d'août 2015 où nous étions avec notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans. Des moments magiques et inoubliables pour qui aime ce genre de rencontres... 

Avec des paysages à couper le soufle, une flore et une faune généreuse, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette randonnée un randonnée particulièrement fabuleuse et sensationnelle ! Une randonnée qui fait incontestablement partie de mes préférées...

Si vous redoutez la difficulté de la deuxième partie du parcours, ou que vous êtes avec de jeunes enfants, n'hésitez pas à venir découvrir seulement le vallon de la Gordolasque, facile d'accès, qui mérite qu'on s'y attarde !

Bref, une randonnée à ne pas manquer !  

Lac autierCi-dessus et les 5 photos ci-dessous : dans le vallon de la Gordolasque...

La rivière d'Etel (Ria d'Etel) et l'île de Saint-Cado

La rivière d'Etel, plus communément appelée la Ria d'Etel, est un bras de mer qui s'avance dans les terres... 

Même si elle est moins connue que son illustre voisin le Golfe du Morbihan, cette petite baie d'une vingtaine de kilomètres compte  parmi les plus beaux sites de Bretagne.

Elle abrite notamment l'île de Saint-Cado et sa célèbre petite maison de pêcheurs aux volets bleus, figurant sur toutes les cartes postales de la région...

C'est là, face à ce décor très photogénique, que débute une bien jolie randonnée de 13,5 kilomètres proposée ici sur le site Visorando.

Le circuit nous entraine tout d'abord le long de la rive gauche de la Ria d'Etel, où on alterne plaisamment entre criques, forêts et petites anses où dansent de petites embarcations colorées.

Après un passage à l'intérieur des terres, la boucle se referme sur le tour de l'île de Saint-Cado, que l'on gagne par un petit pont en pierre. Une borne explicative sur l'île nous en apprend la légende : 

RIA ETEL SAINT CADO20

Le lac de Fenestre et le col de Fenestre

Tiré du guide de randonnées "Mercantour - Alpes du Sud" de Patrick Mérienne, un circuit en boucle dans le Parc National du Mercantour permet de découvrir le vallon verdoyant de la Madone de Fenestre en passant par le lac de Fenestre (2 266 m), le col de Fenestre (2 474 m) et le Pas des Ladres (2 448 m).

Cette boucle se décompose en 2 parties. La première, facile, mène au lac de Fenestre, là où de nombreuses familles s'arrêtent... La seconde, plus ardue, entraîne les randonneurs vers le col de Fenestre puis le Pas des Ladres.

En août 2015, accompagnés de notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans, notre objectif était seulement de nous rendre au lac de Fenestre. Mais de là, le col éponyme semblait si proche qu'avec Philippe nous avons décidé d'y grimper, tandis que les enfants ont préféré rester au bord du lac.

Après avoir gagné le lac de Fenestre par un large chemin grimpant doucement et régulièrement depuis le sanctuaire de la Madone de Fenestre (1 903 m), la montée est effectivement plus soutenue jusqu'au col de Fenestre.

Mais la récompense était à la hauteur des efforts endurés car là-haut, non seulement on a pu admirer la superbe vue sur le Val Gesso, côté italien, mais en plus des bouquetins peu farouches étaient présents en grand nombre ! Moments magiques...

Le lac de Trécolpas et refuge de la Cougourde

Niché à 2 150 mètres d'altitude dans un cadre enchanteur, le lac de Trécolpas fait partie des incontournables de la vallée de la Vésubie, dans le Parc National du Mercantour

Très prisé, on y trouve donc beaucoup de monde en période estivale, d'autant plus qu'il est possible de s'y baigner, pour qui ne craint pas l'eau fraiche des montagnes naturellement...

Tout comme les paysages y menant, le site est tellement enchanteur qu'on pourrait se contenter de faire un aller/retour jusqu'au lac et se poser là sur ses berges, qui invitent à la pause pique-nique et à la détente.

Cependant le guide rando "Mercantour - Alpes du Sud" de Patrick Mérienne propose une boucle qui permet de découvrir, sur le chemin du retour, le refuge de la Cougourde, situé au coeur d'un magnifique cirque glaciaire où on repère aisément un sommet emblématique du Boréon : la cime de la Cougourde, à la forme caractéristique d'une courge... 

Apparemment il n'est pas rare d'apercevoir marmottes, chamois et bouquetins sur le parcours de cette randonnée... Mais en ce mois d'août 2015, où nous étions avec notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans, les animaux n'étaient pas au rendez-vous. Peut-être à cause de la grande fréquentation de ce jour-là...

En revanche nous avons pu admirer l'Apollon, un des plus grands papillons de France. En voie de disparition, c'est une espèce protégée emblématique des montagnes... Un bien joli lot de consolation donc !

Alors que ce soit pour les papillons, les marmottes, les chamois, les bouquetins, les fleurs, les troupeaux en liberté, les ruisseaux et torrents, les cascades, le lac, le cirque glaciaire du refuge de la Cougourde, les prairies, les forêts, ou bien pour toute autre chose ou tout à la fois, il y a toujours une bonne raison de faire cette randonnée vraiment magnifique !  
 

lac trecolpas refuge cougourde4Ci-dessus et les 3 photos ci-dessous : sur le chemin du lac de Trécolpas...

Les lacs de Millefonts et le Mont Pépoiri

Tirée du guide rando "Mercantour - Alpes du Sud" de Patrick Mérienne, voilà une randonnée absolument fantastique qui nous entraîne à la découverte des lacs de Millefonts, dominés par le Mont Pépoiri (2 674 m).

Au total, ce sont pas moins de 5 lacs qui nous attendent, disséminés entre 2 225 et 2 375 mètres d'altitude dans les vallons au-dessus du village de Saint-Dalmas, dans les Alpes-Maritimes.

Le tout premier sur le parcours est le lac Petit (2 225 m) qui, contrairement à ce que son nom indique, est en réalité le plus grand de tous ! Facilement accessible depuis le parking de départ, on pourrait aisément se contenter de s'arrêter là sur ses berges, mais il serait vraiment dommage de ne pas grimper un peu au-dessus afin de pouvoir l'admirer d'en haut : la vue est splendide !

Tout près se trouve le deuxième lac, un petit lac sans nom...

Puis vient le lac Long (2 350 m), bordé de linaigrettes et envahi de nombreuses plantes aquatiques. C'est là que se sont arrêtés notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans, en ce mois d'août 2015, tandis que nous poursuivions vers le lac Gros (2 375 m), le plus haut des 5 lacs, lové sous le col du Barn (2 452 m).

De là la vue est déjà belle, mais le sommet du Mont Pépoiri (2 674 m) n'est plus très loin, attirant comme un aimant... Certes ça grimpe dur pour y accéder, mais la récompense est à la hauteur des derniers efforts fournis car le sommet offre un fabuleux panorama à 360° sur la région, avec les lacs de Millefonts en contrebas...

Quant au lac Rond, apparemment parfois asséché en fin de saison, il se découvre sur le chemin du retour...

Le dénivelé de cet itinéraire pourra sembler important pour certains... Mais l'avantage de cette randonnée, c'est que les paysages sont tellements beaux tout au long du parcours qu'on peut s'arrêter à tout moment et choisir de ne la faire que partiellement : on peut s'arrêter au bord d'un des 5 lacs, grimper jusqu'au col du Barn, ou bien poursuivre jusqu'au Mont Pépoiri... A vous de choisir !

Au final, chacun y trouvera donc son compte, en fonction de ses capactités ou simplement de ses envies.

A faire !

lacs de millefonts

La Glacière depuis le Maïdo

Situé à 2 989 mètres d'altitude dans le Parc national de la Réunion, entre le Maïdo (2 205 m) et le Grand Bénare (2 896 m), la Glacière abrite des grottes avec des puits, dans lesquels la glace se formait en hiver.

Au 19ème siècle, ce site a été le calvaire des esclaves de Madame Desbassyns, qui devaient piler et fabriquer de la glace... Sur place, un panneau explicatif nous en apprend davantage sur cette histoire : 

"Les pains de glace de 25kg, récoltés dans les bassins de la Grande Ravine, et stockés dans des puits, étaient transportés par les esclaves dans des "gonis" (sac de jute) et de la sciure. Ils pouvaient également être pilés dans des mortiers et descendus dans des couvertures de laine. Madame Desbassyns aimait offrir des sorbets ou des boissons glacées à ses invités lors de ses réceptions. Ses esclaves pouvaient marcher 60 km dans la journée afin d’honorer ses invités. Le fils de Madame Desbassyns, Charles, habitant de la Rivière des Pluies, était aussi approvisionné en glace par un système de relais avec le courrier. Le commerce de la glace commença en 1820 à la Réunion". 

Aujourd'hui, cette curiosité géo-climatique unique sur l'île fait l'objet d'une randonnée présentée dans le livre "76 randonnées : cascades et bassins - La Réunion" de Stéphane et Roland BENARD. Le parcours peut se faire en partant du gîte des Tamarins, ou bien du Maïdo...

En ce mois de juillet 2011 où nous étions avec notre fille de 12 ans et notre fils hémiplégique de 16 ans, nous avons choisi de partir du Maïdo (2 205 m), afin de pouvoir profiter du panorama exceptionnel de ce sommet hautement réputé : en plus d'être une des portes d'entrée du cirque de Mafate, qu'il surplombe de près de 1500 mètres, c'est surtout l'un des seuls points de vue sur Mafate à être accessible en voiture, ce qui explique son immense succès touristique et la foule qui s'y presse...

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Moi c'est Sylvie...

Je randonne depuis 1990 et ici je vous fais partager mes randonnées, à la montagne mais aussi à la mer ou ailleurs, en été comme en hiver :

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Avertissement :

Les indications fournies dans mes descriptifs sont brèves et sommaires, et servent principalement à vous faire une petite idée de la randonnée présentée, selon mon ressenti. Elles ne remplacent pas l'indispensable topo-guide, qui vous fournira un descriptif complet et précis de votre randonnée, ainsi qu'une carte IGN pour le détail du parcours. 

Des facteurs météo ou autres sont susceptibles de faire évoluer rapidement la difficulté d'un itinéraire. Chaque randonnée se fait donc sous votre propre responsabilité. Toutes les informations fournies ici ne pourront en aucun cas engager ma responsabilité en cas d'accident ou de quelque manière que ce soit.