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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 8 février 2019 19:41
Classée Réserve Naturelle, la Vallée de Chaudefour compte parmi les trois vallées glaciaires du massif du Sancy, en Auvergne.
Avec ses curiosités géologiques (les dykes de la Dent de la Rancune et de la Crête du Coq), sa flore alpine et sa faune remarquable (marmottes, mouflons et chamois...), c'est un site très prisé des amoureux de la nature, et par conséquent très fréquenté en été, d'autant plus qu'il est facilement accessible.
Au départ de la maison de la réserve, plusieurs sentiers pédestres sillonnent cet espace préservé aux somptueux paysages, avec notamment la découverte de la cascade de la Biche et la source ferrugineuse Sainte-Anne.
Mais il y a aussi un autre sentier qui part de Chambon-des-Neiges, et qui permet d'accéder à la vallée et d'en faire le tour ensuite par les crêtes.
Tirée du topo-guide Chamina "Massif du Sancy et Artense", cette randonnée (que l'on retrouve également dans la brochure "Randos Nature -Guide n°5" proposée en téléchargement ici sur le site "Planète Puy-de-Dôme") est certes exigeante et éprouvante avec ses 15,5 kilomètres et son important dénivelé de 935 mètres.
Mais quelle randonnée fabuleuse !
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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 25 janvier 2019 15:16
Au coeur du massif central, le parc naturel régional des volcans d'Auvergne chevauche les départements du Puy-de-Dôme et du Cantal.
Quatre massifs volcaniques comptent parmi les cinq régions naturelles qui composent ce parc : les Monts du Cantal, le Cézallier, les Monts Dôme et les Monts Dore.
La cinquième région est un plateau granitique : l'Artense. Ici pas de hauts sommets mais une alternance de douces collines, prairies et tourbières, sans oublier des forêts et des lacs, ce qui lui vaut d'être qualifiée parfois de petite scandinavie auvergnate...
Si on ajoute à cela la jolie photo du lac de la Crégut illustrant la randonnée éponyme dans le guide Chamina "Massif du Sancy et Artense", c'est d'ailleurs ce qui m'a donné envie de découvrir ce petit coin méconnu du massif central...
Ainsi donc, accompagnés de notre fille de 17 ans, nous avons profité d'un séjour à Chambon-sur-Lac en août 2016 pour mettre cette randonnée à notre programme.
Bien nous en a pris car cette boucle de 14,5 kilomètres, sans difficulté en dehors de sa longueur, est absolument magnifique !
En plus de l'ancien lac glaciaire de la Crégut, on découvre les lacs du Taurons et du Tact. Certes ce sont tous des lacs de barrage, mais le charme n'est pas rompu pour autant...
J'ai vraiment beaucoup aimé cet itinéraire entre décors lacustres et forestiers, qui se parcourre en toute tranquillité même au coeur de l'été, car ici les randonneurs se font plus rares que du côté du Puy de Sancy ou du Puy Mary...
Vous pouvez retrouver ce circuit dans le guide n°2 "Randos à croquer" édité par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, disponible gratuitement sur demande via la rubrique "contact" du site de l'office de tourisme du Puy de Dôme, ou dans les offices de tourisme du département, ou bien à télécharger ici.
Une très belle randonnée qui mérite assurément le détour !
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Catégorie : PAYS-DE-LA-LOIRE
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Publication : vendredi 18 janvier 2019 10:57
Tirée du "Guide Nature, Promenades et randonnées - Destination Les Sables-d'Olonne" à télécharger ici sur le site de l'office de tourisme des Sables-d'Olonne, voici une randonnée qui nous entraîne sur la côte vendéenne à Olonne-sur-Mer.
En longeant la plage, peut-être apercevrez-vous le gravelot à collier interrompu...
Ce petit oiseau migrateur est une espèce menacée. N'ayant pas de nid, il pond ses oeufs (de couleur sable) à même le sol, ce qui rend le risque de piétinement élevé !
Afin de les protéger, quelques consignes s'imposent pour de ne pas écraser les oeufs et ne pas déranger les oiseaux : d'avril à septembre, on prend soin de bien attacher son chien, et on fait attention où on met les pieds !
Le gravelot à collier interrompu :
"C'est une espèce rare et menacée en France et en Europe. Il a la particularité de nicher sur nos plages, au niveau de la laisse de mer (amas d’algues laissées par la marée). La femelle effectue 1 à 2 pontes annuelles de 3 oeufs chacune, à même le sol. Ces pontes sont souvent déposées sur le sable, parmi les graviers de la plage ou en pied de dune, près d’un objet échoué qui servira de repère. Il n’y a donc pas de nid et la couleur sable des oeufs les rend souvent vulnérables au piétinement. Le nettoyage des plages se fait donc manuellement pour préserver cette espèce." (Tiré de la fiche de randonnée "les Gravelots" du "Guide Nature, Promenades et randonnées - Destination Les Sables-d'Olonne" à télécharger ici sur le site de l'office de tourisme des Sables-d'Olonne).
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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 11 janvier 2019 09:39
En patois auvergnat, "banne" signifie"corne". Avec sa forme caractéristique, c'est de là que le sommet volcanique de la Banne d'Ordanche, culminant à 1 515 mètres d'altitude dans les Monts Dore, tire son nom.
Là-haut, après avoir gravi un escalier en bois qui facilite l'ascension, une table d'orientation détaille le panorama à 360° qui s'offre sur les massifs volcaniques du Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne.
La vue est certainement magnifique... quand il fait beau ! Ce qui n'était malheureusement pas le cas ce jour de début août 2016 où, accompagnés de notre fille de 17 ans, un épais brouillard nous a enveloppés au moment où nous approchions de la Banne d'Ordanche. Nous avons tout de même grimpé jusqu'au sommet, dans l'espoir que les nuages se dissipent. En vain... Nous n'avons absolument rien vu !
Tirée du guide n°1 "Randonnez-vous / À la découverte du Puy-de-Dôme" édité par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, et en téléchargement ici, nous n'avons pas vraiment pu apprécier cette randonnée à sa juste valeur, l'objectif principal nous ayant échappé juste avant de l'atteindre...
Sachez qu'il est possible de rejoindre la Banne d'Ordanche par un autre itinéraire, au départ du lac de Guéry. En hiver, une randonnée en raquettes à neige emprunte une partie de ce circuit, ainsi que nous l'avons fait en février 2011, sans toutefois gravir le sommet (Article à lire ou à relire ici).
Pour ce qui est de notre boucle estivale, je n'ai que très peu de photos à vous proposer.
Restant sur ma faim, j'espère avoir l'occasion de la refaire un jour...
Ci-dessus : vue sur la Banne d'Ordanche...
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Catégorie : PAYS-DE-LA-LOIRE
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Publication : samedi 8 décembre 2018 18:42
Tout près de la côte en Loire-Atlantique, le Parc Naturel Régional de Brière, deuxième plus grand parc naturel français après la Camargue, est au coeur d'une très belle randonnée tirée du topo-guide "Balades en presqu'île de Guérande" de A. Bertrand, et proposée également ici sur le site internet "Cap Atlantique".
Dès le départ, le ton est donné avec les charmantes maisons aux toits de chaume du petit village traditionnel restauré de Kerhinet. Faisant partie intégrante du paysage briéron, on retrouve d'autres chaumières tout au long du parcours...
Le parc de la Brière, c'est aussi le marais... Ainsi découvre-t-on un peu plus loin les marais des Faillies Brières, un univers caractéristique de bois, d'eau et de roseaux.
Plus loin encore, après le village de Gras et avant de rejoindre le village typique de Kerbourg (abritant le moulin de la Fée et un dolmen), on passe sur le petit pont de Gras que les enfants empruntaient quotidiennement autrefois pour aller à l'école. Enjambant le ruisseau du Mès, ce petit pont en pierres plates de granit remonterait à l'époque gauloise...
Voilà donc un itinéraire riche en découvertes qui a de quoi charmer les randonneurs, surtout les amateurs de chaumières, ou ceux avides d'en découvrir...
Attention toutefois avant de vous engager sur cette randonnée, car le circuit passe en bordure du marais et certaines zones sont inondables de novembre à mai. Pendant cette période, il est important de bien se renseigner avant de partir (voir l'encadré "Infos pratiques" plus bas), ainsi que nous l'avons fait à la mi-avril 2017 lors de cette randonnée en famille avec notre fille de 18 ans et notre fils hémiplégique de 22 ans.
A faire !
Ci-dessus et les 4 photos suivantes : les chaumières de Kerhinet...
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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 23 novembre 2018 10:21
Culminant à 1 885 mètres d'altitude dans le Puy-de-Dôme, le Puy de Sancy est le point culminant du Massif Central.
Là-haut, un panorama exceptionnel s'ouvre à 360° sur des vallées glaciaires (la vallée de Chaudefour, la vallée de la Fontaine Salée...), des Puys (le puy Gros, le puy Ferrand...), des lacs (le lac Pavin, le lac Chauvet, le lac Chambon...), des plateaux (plateau du Cézallier, plateau de l'Artense...), et même sur les neiges éternelles du Mont-Blanc, visible par temps clair.
Pour profiter de cette vue imprenanble, un téléphérique permet d'accéder au sommet sans se fatiguer. Ou presque... Car à la descente du téléphérique, 860 marches en bois restent à gravir, soit une vingtaine de minutes de marche et un dénivelé de 110 mètres...
Le Puy de Sancy fait aussi l'objet de plusieurs randonnées. Tirée du guide Chamina "Massif du Sancy et Artense", l'une d'elles part du pied du téléphérique.
Si l'ascension ne présente pas vraiment d'intérêt et peut-être épargnée grâce au téléphérique, la suite du parcours est en revanche de toute beauté, avec un retour par les crêtes et le magnifique val de Courre.
Début août 2016, avec notre fille de 17 ans, nous avons choisi de faire la randonnée intégralement à pied.
Tout au long de la montée assez rude vers le sommet, une flore abondante nous a permis d'oublier un peu le paysage de pistes et de téléskis...
Arrivés au col de la Cabanne, la vue devient fabuleuse, à l'image du reste de la boucle. Ouvrez l'oeil, il y a des lys martagon au bord du sentier le long des crêtes... Et des marmottes dans le val de Courre !
Le Puy de Sancy fait bien sûr partie des incontournables de la région, et est à ce titre pris d'assaut en été, à tel point qu'il est même parfois difficile d'accéder à la table d'orientation ! Pour ce qui est de l'escalier en bois menant au sommet, qu'il faut emprunter pour ceux qui viennent du téléphérique tout comme pour les randonneurs, il se transforme en véritable autoroute...
Malgré tout, ça reste une randonnée à faire absolument pour le cadre grandiose à partir du col de la Cabanne.
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Catégorie : PAYS-DE-LA-LOIRE
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Publication : vendredi 16 novembre 2018 10:04
A Saint-Laurent-sur-Sèvre, à 10 kilomètres à peine du célèbre Puy du Fou, en Vendée, une bien jolie randonnée révèle les charmes de la Sèvre Nantaise et du coteau de la Barbinière.
Tirée de l'office de tourisme du canton de Mortagne sur Sèvre, cette boucle courte et facile conviendra parfaitement aux familles, ainsi qu'à tous les amateurs de balades bucoliques.
Le sentier se tortille tout d'abord dans un joli bois, et passe à proximité de la propriété privée du château de la Barbinière, que l'on aperçoit au loin.
Un peu plus loin, on se retrouve au pied du viaduc de Barbin qui dévoile ses jolies arcades, et voit passer en été le petit train à vapeur de la Vendée reliant Mortagne-sur-Sèvre aux Herbiers.
Le sentier rejoint alors la rivière. En la suivant, il mène au charmant site du moulin d'Etourneau, un moulin à eau dont on découvre l'histoire plutôt tragique sur un panneau explicatif :
LE MOULIN D'ETOURNEAU
"Ancien moulin banal. Les fermiers dépendant du château de la Barbinière avaient obligation d'y faire moudre une partie de leur récolte. Ce modeste édifice ne comportait qu'une voie d'eau (ou auvent ou sault), une seule roue à palettes et deux "moulins" fonctionnant sur le même arbre : l'un à seigle et l'autre à froment.
Ce moulin d'Etourneau semble être resté depuis son origine (première mention en 1394) un moulin à grain et exploité depuis la seconde moitié du XVIIIè siècle et au cours du XIXè siècle par trois générations de la même famille : les LEGER.
Cette famille connut un destin tragique pendant la Révolution. Les parents et leurs 7 enfants suivirent les châtelains de la Barbinière à la "virée de Galerne". Les parents et les 2 filles aînées périrent lors de ce tragique périple et les autres (le plus jeune surtout) ne revinrent qu'après bien des péripéties".
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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 9 novembre 2018 17:25
Tirée du guide Chamina "Massif du Sancy et Artense", cette randonnée, que l'on retrouve également ici sur le site de l'office de tourisme de l'Auvergne, fait incontestablement partie des incontournables du massif du Sancy.
Au fil d'un parcours exceptionnel, mais long et sportif, les trois principales cascades du Mont-Dore se dévoilent : la cascade du Queureuilh, la cascade du Rossignolet et la Grande Cascade, avec ses 30 mètres de chute d'eau. Hors circuit, on peut même en découvrir une quatrième : la cascade du Saut du Loup.
La première partie du circuit mène à la Grande Cascade. Les autres cascades ferment la boucle. Entre les deux, on chemine principalement sur un sentier de crêtes passant par le puy de l'Angle (1 738 m), le puy Barbier (1 702 m), le puy de Monne (1 692 m) et le puy de la Tâche (1 629 m), qui offrent à chaque fois d'admirables panoramas sur le Sancy, la chaîne des Puys et les monts du Cantal, ainsi que sur le lac du Guéry.
Si l'affluence est forte sur les sites des cascades, très prisées en été et accessibles individuellement en dehors de cette randonnée, le reste du parcours est en revanche plus tranquille.
Je rêvais depuis longtemps de faire cette boucle, inenvisageable lorsque les enfants étaient petits. Le rêve est devenu réalité début août 2016, avec notre fille de 17 ans.
Entre le charme des cascades et la splendeur des paysages et des panoramas, je n'ai pas été déçue !
Voilà donc une randonnée absolument fabuleuse que je conseille vivement à tous ceux qui le peuvent !
Ci-dessus : la Grande Cascade...
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Catégorie : MASSIF CENTRAL
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Publication : vendredi 26 octobre 2018 10:20
Les sources de la Jordanne, qui murmurent au fond du cirque de Mandailles, font l'objet d'une bien jolie randonnée dans les estives, au milieu des vaches Salers...
Tirée du topo-guide "Volcan Cantalien" aux éditions Chamina, cette boucle facile de 5 kilomètres, de faible dénivelé, vient parfaitement compléter une journée après la découverte des gorges de la Jordanne, comme pour nous en ce début août 2016 avec notre fille de 17 ans.
Après avoir évolué dans ces gorges sauvages, aux petits airs d'ailleurs, on retrouve là les paysages typiques du Cantal.
Des burons, plus ou moins en ruines pour certains, témoignent d'une activité pastorale autrefois importante.
On ne fabrique plus de fromage ici aujourd'hui mais les vastes pâturages, dominés notamment par la silhouette particulière du Puy Griou, accueillent toujours des troupeaux. Avec leurs cornes en lyre, leurs yeux qui semblent maquillés et leur robe acajou, on tombe facilement sous le charme des Salers, que l'on redoute toutefois lorsqu'elles se trouvent tout près du sentier, voire même sur le sentier !
Quand aux sources de la Jordanne, ne vous attendez pas à les trouver à un endroit précis : la Jordanne naît simplement d'un ensemble de tous petits ruisseaux dévalant les pentes de la montagne...
Bref, c'est une randonnée que j'ai vraiment adorée et que je recommande vivement aux familles, aux débutants, ou bien pour une journée repos entre 2 grandes randonnées.
A faire !
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Catégorie : ALPES
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Publication : vendredi 19 octobre 2018 15:39
Situé à 2 618 mètres d'altitude dans le Queyras, dans les Hautes-Alpes, le lac Foréant fait l'objet d'une randonnée sans difficulté majeure, tirée du topo-guide "Dans le Queyras et le Guillestrois" de Arielle et Jean-Marc Roux, un des titres de la collection Le P'tit Crapahut, répertoriant des balades familiales.
Par beau temps, le Pain de Sucre (3 208 m) se reflète dans les eaux du lac, offrant un admirable tableau, ce qui était loin d'être le cas pour nous en ce jour d'août 2015 où nous étions avec notre fille de 16 ans et notre fils hémiplégique de 20 ans.
Chargé de lourds nuages noirs, la pluie n'a pas tardé à faire son apparition. Parvenus au col Vieux, nous avons longuement hésité avant de descendre jusqu'au lac, visible en contrebas...
Les enfants ont choisi de faire demi-tour, tandis que nous avons décidé de tenter notre chance. Chemin faisant, une acalmie nous a confortés dans notre choix. Les ponchos ont eu le temps de sécher, et nous avons réussi à profiter un peu des alentours du lac avant que les nuages se fassent à nouveau lourdement menaçants.
Sur le chemin du retour, au col Vieux, un ciel d'apocalypse nous a carrément impressionnés ! Pour preuve cette photo qui n'a pas été prise en noir et blanc, et n'a subi aucune retouche :